Le Burundi met en oeuvre depuis 2002 un vaste programme visant la riposte nationale contre le sida, afin d’atteindre les objectifs fixés à travers les plans stratégiques nationaux 2002-2006, 2007-2011, 2012-2016 et 2014-2017. Ce programme vise à assurer un accès universel à des services de prévention, de soins et d’appui de qualité en matière de VIH/sida. Il s’inscrit pleinement dans le cadre de la déclaration d’engagement sur le VIH/sida (UNGASS) et par delà des ODM.
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En Afrique subsaharienne, notamment au Burundi, le recours au test de dépistage du VIH, qui est fondamental pour initier un traitement, est relativement faible. La présente étude vise à identifier les déterminants liés au recours au test de dépistage du VIH chez les femmes en âge de procréer dans ce pays.
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Le manque d’informations de base en matière d’usage des drogues injectables et du VIH rend difficile l’atteinte des objectifs du développement durable tel qu’annoncé dans la déclaration de l’UNAIDS. En effet, ni le nombre d’usagers de drogues injectables (UDI) n’est estimé, ni la prévalence du HIV parmi ces derniers n’est disponible. Cette étude avait pour objectif d’estimer la taille en nombre d’UDI dans la Mairie de Bujumbura, la séroprévalence du VIH parmi les UDI, les facteurs de risques associés chez les usagers de drogues ainsi qu’une évaluation de l’état de réduction des méfaits chez les UDI. La motivation du choix de la Mairie de Bujumbura était le fait que Bujumbura est de loin la plus grande ville du pays et qu’il au centre du trafic de drogues.
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