La population doit se protéger contre le VIH/SIDA car il n’y a ni vaccin contre cette maladie, ni de traitement curatif, l’appel est de la ministre de la Santé Publique et de la Lutte contre le SIDA, c’était lors de la célébration de la journée mondiale dédiée à la lutte contre le SIDA célébrée le 1er décembre en province de Cibitoke.
S’exprimant au cours de ces cérémonies, Dr. Josiane Nijimbere, Ministre de la Santé Publique et de la Lutte contre le SIDA, a rappelé que le VIH/SIDA reste une menace et a exhorté tous les gens atteints de suivre scrupuleusement les conseils donnés par les médecins.
« La célébration de cette journée est une occasion de se rappeler que chacun doit tout faire pour lutter contre le VIH/SIDA. C’est une grande opportunité d’évaluer le pas franchi et de voir là où on peut concentrer beaucoup d’efforts», a-t-elle martelé.
Docteur Josiane Nijimbere a par ailleurs rassuré que le Burundi a fait des progrès remarquables en matière de lutte contre le SIDA. Elle a évoqué ici les structures de santé qui font le dépistage du VIH-sida qui ont passé de 399 en 2010 à 838 aujourd’hui dans tout le pays, 349 structures qui octroient gratuitement des antirétroviraux, 824 structures qui prennent en charge les femmes enceintes séropositives afin d’avoir des enfants non infectés. Elle a fait savoir que les séropositifs qui prennent des médicaments antirétroviraux se chiffrent à 46823 dont 2701 enfants.