Orientations sur les aspects éthiques à prendre en considération pour planifier et examiner des recherches sur la santé sexuelle et reproductive des adolescents

Présentation du document

Introduction

À l’adolescence – définie par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) comme la deuxième décennie de vie –, de très grands changements physiques, psychologiques et sociaux se produisent. Les individus commencent à avoir des « comportements d’adultes », tels qu’une activité sexuelle et la consommation de substances psychoactives (1). Ces comportements peuvent avoir des effets néfastes pour la santé (grossesses non désirées, infections sexuellement transmissibles) et des conséquences sociales négatives (abandon scolaire et exclusion sociale) (2, 3).
Les recherches concernant cette population sont indispensables. Toutefois, la participation des adolescents à des recherches en santé pose des problèmes juridiques et éthiques, notamment lorsque ces recherches portent sur la santé sexuelle et reproductive. Le présent document met en évidence certains de ces problèmes et propose des solutions. Il vise à apporter des orientations pratiques aux personnes qui mènent des recherches sur la santé sexuelle et reproductive auprès d’adolescents.

Contexte

Pour déterminer les questions à aborder dans le présent document, nous avons sollicité l’avis de 34 spécialistes issus de différents groupes de parties prenantes, en veillant à la diversité culturelle et géographique de ces experts. Nous leur avons demandé d’indiquer certains des éléments essentiels que le document d’orientation devait décrire. Les réponses à cette question ont été incorporées à la première version du document ; les versions ultérieures ont été transmises aux spécialistes pour qu’ils les examinent et donnent leur avis. Cinquante pour cent des personnes consultées provenaient de pays à revenu faible ou intermédiaire et 50 % de pays à revenu élevé ; 67 % étaient des femmes et 33 % des hommes ; 41 % étaient des universitaires, 35 % appartenaient à des organisations non gouvernementales internationales, 21 % à des institutions des Nations Unies et 3 % à des organismes gouvernementaux. Le présent document se fonde sur les quatre grands thèmes apparus via le processus de consultation.

Structure et portée

La section 1 montre qu’il importe de décrire de façon exacte et uniforme la population que l’on propose d’étudier. Pour cela, elle comporte un examen des différents termes utilisés habituellement pour décrire ou caractériser les adolescents. Dans la section 2 sont examinées les notions d’autonomie, de consentement éclairé et d’assentiment, et la manière de déterminer la capacité et la maturité d’un adolescent dans le contexte de la recherche. La section 3 porte sur la nature et les implications du principe d’intérêt supérieur de l’enfant, et sur les modalités d’application de ce principe lorsque des chercheurs ayant à faire à des adolescents dans le cadre de recherches se trouvent face à un conflit entre leurs obligations éthiques et leurs obligations juridiques. La section 4 est consacrée au partage d’informations concernant les adolescents dans le cadre de la recherche.

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Source: http://www.who.int/reproductivehealth/fr/

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